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Echiquier du Roy René - Aix-en-Provence

Echecs et littérature

La littérature foisonne d'oeuvres utilisant le jeu d'échecs comme thème central ou comme métaphore essentielle à l'articulation du scénario, et cela dans tous les genres, de la grande littérature classique ou moderne à des genres très spécifiques comme le roman policier ou la science-fiction.

En outre, on trouve certains romans que nous classons ici dans une catégorie à part ("batailles de champions"), qui mettent en scène l'affrontement de deux champions pour le titre suprême.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                      Grande littérature classique                  Grande littérature moderne 

       Romans policiers             Science-fiction & fantastique               Batailles de champions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arturo PEREZ-VERDE

Le tableau du maître flamand

 

 

 

 

 

 

René-Victor PILHES

La position de Philidor

 

 

 

 

 

 

Michel NOIR

Le réseau Copernic

 

 

 

 

 

 

 

Stephen CARTER

Echec et mat

 

 

 

 

 

 

 

 

Karine NOURI

Le jeu des Rois

 

 

 

 

 

William FAULKNER

Le gambit du cavalier

Dans cette catégorie, la référence absolue est sans aucun doute

« Le tableau du maître flamand » d’Arturo Perez-Verde (Livre de Poche, n° 7 524). Une brillante enquête policière, où le seul indice de l’enquêteur est une position d’échecs, figurant sur un ancien tableau flamand, qui se révèle être une position d’analyse rétrograde (extrêmement intéressante d’ailleurs au plan échiquéen). L’enquêteur devra décrypter les mystères de la position pour anticiper sur les actions de l’assassin et déjouer ses mauvais desseins. Publié en 1990 en Espagne, le succès de ce roman ne se dément pas depuis dans toute l’Europe, y compris auprès de publics peu familiers de l’analyse rétrograde !

 

D’autres romans intéressants relevant de l’intrigue policière ou de l’espionnage sont :

 « La position de Philidor » de René-Victor Pilhes (Folio, n° 2 757). Dans le cadre subtilement analysé du milieu d’affaires transporté dans un village de montagne le temps d’une chasse au sanglier, un week-end de 11 novembre, René-Victor Pilhes signe avec « La position de Philidor » un crime si parfait que l’on pense, en suivant les pions se mettre en place sur l’échiquier du crime, à cet art magistral de la préméditation du jeu d’échecs. Pas de hasard, le crime est diabolique, « vicieux et mirobolant ». Le mécanisme est implacable, programmé par un cerveau dont les capacités sont dévoyées par la haine.

 

 

« Le réseau Copernic » de Michel Noir (Ed. Actes Sud – Les Angles, 2000). A Rome, une chercheuse en psychopathologie des criminels en série est retrouvée assassinée. Son amant a disparu sans laisse de trace. A Lyon, une bombe dévaste un hôtel-casino. Un groupe terroriste inconnu revendique l’attentat par le biais d’u message électronique expédié du Vatican. Deux enquêtes s’ouvrent simultanément mais de façon indépendantes en Italie et en France et, à l’insu des commissaires responsables, le seul indice sérieux autant que troublant est la présence sur les lieux du crime d’un recueil de parties de Morphy, ouverte à la 53ème partie, comme une signature ou un indice (in)volontairement laissé par l’assassin. Une intrigue policière complexe imaginée par l’ancien ministre et député-maire de Lyon.

 

« Echec et mat » de Stephen Carter (Ed. Robert Laffont – Best Sellers, 2003). Après la mort d’Oliver Garland, juge noir irascible et autoritaire, républicain ultraconservateur, et amateur d’échecs, la thèse officielle est celle d’une crise cardiaque. Mais sa fille Mariah est convaincue qu’il s’agit d’un assassinat. Et son fils Talcott, le seul des trois enfants du juge à partager avec lui sa passion des échecs, se trouve entraîné dans une partie diabolique où il découvre certains aspects du passé trouble de son père, liés aux ambiguïtés des rapports raciaux aux Etats-Unis, aux ambitions du monde universitaire, aux jeux du pouvoir politique … Un thriller au suspense maîtrisé jusqu’à la dernière page autant qu’une saga foisonnante sur les relations sociales et familiales de la bourgeoisie noire américaine.

 

« Le jeu des Rois » de Karine Naouri (Ed. Arléa – Diffusion Seuil, 2000).

Grand joueur d’échecs de classe internationale, Jan Retkin enquête à Paris sur la mort de son frère. Ses recherches le conduisent dans un milieu trouble, où règnent la corruption, le mensonge, le compromis… Au centre de ce système, un être étrange, Stanislas Crajcko, manipule les hommes et les destins comme des pions. Aussitôt, s’engage entre les deux hommes une lutte où l’échiquier est un champ de bataille ; chaque case y découpe avec la précision d’une lame la frontière entre le noir et le blanc, l’ombre et la lumière.

 

A noter également une œuvre peu connue de William Faulkner, écrite en 1981, sous forme d’une nouvelle intitulée « Le gambit du cavalier » qui donna son titre à un recueil (Folio, n° 2 718) de cinq nouvelles policières mettant en scène cinq figures criminelles mues par la haine ou l’intérêt, et ayant toutes pour héros commun le procureur d’une petite ville du Mississipi. Dans la nouvelle qui nous intéresse, celui-ci démêle une situation où le comportement des personnages ressemble à ceux des pions d’une partie d’échecs perdue par son neveu.

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